Cyclistes, je vous hais…


C’était la chronique de Bruno Gaccio ce matin dans Comme on nous parle, l’émission de Pascale Clark sur France Inter.

J’ai trouvé qu’on parlait très mal de nous, justement.

Je n’ai pas du tout ri, mais alors pas du tout.

Pourtant, il s’en trouve parmi nous, comme à Vélotaf, pour prendre cette vomissure anti-cycliste de Bruno Gaccio au second degré.

Moi pas!

Je dois avoir les lèvres gercées à cause du froid…

Et vous, vous en pensez quoi de l’humour de Bruno Gaccio?

21 réflexions sur « Cyclistes, je vous hais… »

  1. Cycliste depuis 1985, je monte sur un vélo 5 fois par semaine au moins.
    Je vais au boulot en vélo et constate que finalement beaucoup de 2 roues se comportent encore plus mal que les 4 roues.
    Je le dis souvent à mes potes de vélo, nous sommes des dangers sur la route.
    Oui c’est vrai, beaucoup de pseudos cyclistes ne savent pas rouler sur un vélo et encore moins affronter les dangers de la circulation.

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    1. Non, nous ne sommes pas des dangers, nous nous mettons en danger, nuance!
      En revanche, les chauffards en voiture sont de vrais dangers pour les cyclistes.
      Un cycliste n’a jamais tué un automobiliste, le contraire, oui!

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      1. Oui, je suis d’accord avec toi
        mais, trois quart du temps, je constate que c’est le cycliste qui n’est pas à sa place.
        Le samedi après-midi je roule avec les cyclos du coin, des gars d’un âge mur. Ils roulent à 3 ou 4 de front sur nos petites routes du Limousin. Quand je dis petite, c’est vraiment petite, deux voitures se croisent avec beaucoup de problèmes parfois.
        Je comprends que nous sommes des obstacles pour les voitures, mais ce qui me fait le plus peur, c’est les automobilistes qui frôlent les cyclistes. Personne ne respecte le minimum d’un mètre d’écart quand on double un cycliste en ville et encore moins le mètre cinquante quand c’est hors agglomération.
        L’an dernier j’ai cogné sur un automobiliste qui nous avait serré volontairement. Mon pote d’entrainement du jour avait levé le bras et du coup le chauffeur s’est énervé.
        Il est descendu, j’ai essayé de lui faire comprendre que nous avions le droit de rouler à 2 de front. Après nous avoir serré il nous insulte, alors il a mangé une cale de Speedplay.

        Jamais il y aura de cohabitation auto-vélo. (trop d’écart de vitesse et de gabarit) il n’y a déjà pas ou peu de cohabitation entre auto et moto.

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      2. Pour moi, l’auto n’étant pas non plus à sa place (l’automobile particulière dans tant d’encombrements n’a pas de raison d’être !), le cycliste insouciant est finalement juste un petit con, quand l’automobiliste est un grand con.

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  2. C’est assez marrant comme la société automobile souhaite à tout prix que les vélos respectent le même code de la route qu’elle !! Pourtant, le vélo est souvent plus proche des piétons dans l’esprit en ville (ils sont regroupés sous les modes doux et puis les assurances ils sont proches par exemple) qui ne se soucient pourtant guère du code de la route (ils ne font que le subir!).
    Ce n’est pourtant pas un hasard si on aménage le code pour les vélos (DSC, tourne à droite), c’est bien qu’il est inadapté pour eux !!
    Les automobilistes restent la référence an matière de règle de circulation en ville, ceux-ci sont relativement respectueux du code au volant mais à un moment ils deviennent piétons et là le code n’existe plus. Bon après ils sont rarement cyclistes au sens utilitaire et régulier en ville !

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  3. La chronique de Bruno Gaccio est très « personnelle », comme il le répète à la fin… Il avait un désir de vengeance. En fait, le jour où il a failli renverser son Hollandais, il a eu tellement les chocottes inconsciemment, mais il ne se l’est jamais avoué consciemment… d’où sa psychanalyse radiophonique.

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  4. Oui, bon.
    Les humoristes ont une responsabilité qu’ils semblent oublier.
    Je ne sais pas où Gaccio a été chercher sa rubrique, qui l’a inspirée, ni dans quelles circonstances.
    Le problème, c’est qu’avec l’alibi du second degré, on voudrait s’autoriser à dire n’importe quoi.
    Le mal est fait. Il est bien dans la ligne intellectuelle qui valorise la ringardise face aux grands problèmes environnementaux du moment.
    Mais peut-être le mal est-il plus parisien? je ne le sais pas.

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  5. La chronique de BG a été critiquée ce matin par une journaliste expliquant aussi que, en gros, tout corps humain plongé dans la cohue Parigotte est amené à devenir un être stupide et anti-social…pour ne pas employer d’autres termes.

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  6. il devrait faire passer un permis a point a ces cyclistes ce sont des vrais danger ils grillent les feux roulent ,roulent en sens interdit et sur les trottoirs, les stop ils connaissent pas ,roulent sans lumière,pas de casque ect ect …………………………………….

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  7. @ Joker encore : voit-on plus de cyclistes rouler sur les trottoirs que de voitures qui s’y garent (et qui, conséquemment, ont forcément dû rouler sur le trottoir, donc) ?

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  8. Ce qui frappe surtout c’est que son édito n’est pas drôle du tout. En plus de tenir des propos de gros beauf, il est lourdingue, poussif, il récite mal son texte, bref je comprends qu’il ne soit pas resté bien longtemps sur France Inter.

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  9. Je suis cycliste depuis que j’ai 5 ans, et aujourd’hui j’en ai 17.J’ai j’amais eu de soucis avec les voitures ou quoi que ce soit car je respecte amplement le code de la route. Il suffit d’être conscient du risque et d’être sûr de ce que l’on fait!

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